Je porte depuis toujours l’exigence d’une plus grande transparence de la vie publique. C’est pourquoi, je publie chaque année, à cette période, la répartition de cette dotation. Je vous propose donc de retrouver les détails des crédits qui m’ont été alloués pour 2017.
Pour rappel, jusqu’en 2012, le montant des enveloppes pouvait varier de 1 à 20 selon les députés. La ventilation des crédits n’était pas publique. C’est notre majorité qui a mis fin à ces pratiques. La répartition des crédits est désormais équitable. Elle s’effectue au prorata du nombre de Député-e-s par groupe, sans distinction entre majorité et opposition.
Réserve parlementaire 2017
Situation des tribus du Sud de la Libye : la réponse du Ministre des Affaires étrangères et du Développement international à ma question écrite
Question soumise le 11 avril 2017
Mme Chaynesse Khirouni interroge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation en Libye et notamment sur les conflits qui opposent les tribus au sud du pays. En effet, depuis la chute du régime libyen, la situation des communautés installées dans le sud du pays est particulièrement complexe dans cette zone du sud du pays, véritable no man’s land frontalier du Niger, du Tchad et de l’Algérie, aux confins du Sahel. À la présence de mouvements terroristes repliés dans cette région s’ajoute une bataille sanglante opposant Touaregs et Toubous dans l’indifférence générale. Sur fond de contrôle ou de protection de champs pétroliers, des groupes touaregs et toubous s’affrontent sans discontinuer depuis 2014, causant la mort d’un demi-millier de personnes, des centaines de blessés et des milliers de déplacés appartenant aux deux communautés. Dans une Libye empreinte au chaos, où la pression djihadiste se fait plus forte, ce conflit entre tribus armées apparaît comme instrumentalisé par les puissances régionales. Plusieurs organisations internationales estiment qu’il peut dériver, s’amplifier et faire le jeu aussi bien des groupes terroristes que des trafiquants. C’est pourquoi elle lui demande de préciser la position de la France quant aux incidences de ce conflit sur la région du Sahel.
Réponse émise le 2 mai 2017
La persistance de fortes tensions, voire de combats, entre les différentes communautés qui coexistent dans le sud de la Libye suscite à juste titre l’inquiétude. Cette instabilité sécuritaire a des conséquences majeures pour la Libye, la région et la Méditerranée dans son ensemble. C’est en effet dans ce contexte très volatile que prospèrent le terrorisme et les trafics, dont les trafics d’êtres humains, dont on mesure en Méditerranée les effets tragiques. Face à cette situation, qui résulte de l’absence de consensus politique en Libye, la France, avec ses partenaires de l’Union européenne, du Conseil de sécurité et de la région, s’emploie sans relâche à trouver le moyen de parvenir à une solution politique dont le sud du pays doit être bénéficiaire autant que les autres régions libyennes. L’héritage des décennies Kadhafi a été catastrophique pour l’ensemble de la Libye, mais plus encore pour ces régions méridionales dont les populations ont été à la fois exploitées et abandonnées à elles-mêmes. Toute solution politique en Libye passe aussi par la reconnaissance des droits de ces communautés, ainsi que par leur insertion dans le tissu social national. Dans le sud comme ailleurs dans le pays, la réconciliation inter-libyenne nécessite la reprise du dialogue politique qui avait abouti à l’accord de Skhirat en décembre 2015. En effet, le recours à la force exacerbe les tensions et fait le jeu des mouvements terroristes et des trafiquants. La France condamne le recours à la force et appelle les protagonistes à la désescalade pour ne pas amplifier la fragilisation de la sous-région. Elle passe également ces messages aux pays voisins, dont l’influence sur certaines parties libyennes est fondamentale. La démission de Moussa Koni, représentant de la communauté touarègue, membre du Conseil présidentiel jusqu’en janvier 2017, a marqué l’urgence d’une prise en compte directe des besoins des communautés du sud de la Libye. La diplomatie française mobilise sans relâche l’ensemble des partenaires, en particulier dans la région, en lien avec le Secrétaire général des Nations unies et son représentant spécial pour la Libye, pour pousser les différentes parties libyennes à trouver un consensus politique qui doit inclure les populations du sud.
Journée nationale de la déportation et hommage à Marcel Gaillot, « Juste parmi les Nations ».
Retour en images sur les cérémonies de commémoration de la Journée nationale de la déportation et celle en hommage à Marcel Gaillot, « Juste parmi les Nations ».
Face à la montée du nationalisme, de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, ne jamais oublier les leçons que nous enseigne l’Histoire.
Opéra et métiers de la scène : l’apprentissage en plusieurs actes
C’est avec un grand plaisir que je me suis rendue à l’ Opéra National de Lorraine, dirigé par Laurent SPIELMANN. Cette belle maison abrite un lieu de formation méconnu du grand public, le CFA Métiers des Arts de la Scène, sous la responsabilité d’Anne-Laure EXBRAYAT.
Ce Centre de Formation, unique en France, permet à 20 apprentis d’apprendre chaque année des métiers spécifiques au spectacle vivant et lyrique (régisseur de scène, régisseur d’orchestre, chargé de production, bibliothécaire de partothèque, artiste de chœur). Autant de compétences précieuses et recherchées par les employeurs du secteur, aussi bien en France qu’à l’étranger. Une belle dynamique que nous devons soutenir.
Merci encore aux étudiants qui m’ont accueillie lors d’un atelier de pratique vocale qu’ils organisaient avec les membres du GIAA (Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes), association que j’ai soutenue par le biais de ma dotation parlementaire. Un beau moment dont je vous en partage quelques instants.
Vous trouverez les informations sur le CFA à cette adresse, avec notamment une vidéo pleine d’humour : http://www.cfa-operaorchestre.fr/