Depuis de nombreuses semaines, la France, par la voix de son Président de la République, François Hollande, s’est mobilisée avec constance afin d’aboutir à un accord européen et négocier un plan d’aide de plus de 80 milliards d’euros à la Grèce.
La détermination et la position centrale du Président de la République, François HOLLANDE, a facilité la conclusion d’un accord, ce lundi 13 juillet, entre les dix-neuf dirigeants de la zone euro. Souhaité par le peuple grec, soutenu par la France, la Grèce restera dans la zone euro. Le pire a donc été évité pour la Grèce et pour l’Europe.
La Grèce continuera de bénéficier du soutien européen pour se moderniser grâce à un plan d’investissement. L’Europe accepte également le principe d’un reprofilage de la dette grecque. Je me félicite de ce choix et de la position portée par notre pays dans l’intérêt de la France, de l’Europe et de la Grèce.
La Grèce aura de nouvelles réformes difficiles à mener dans les jours et semaines à venir. Le peuple Grec a déjà beaucoup souffert, il faudra veiller à ce qu’un juste équilibre soit trouvé dans les jours à venir.
J’estime également qu’il n’est pas acceptable que Nicolas SARKOZY, ancien Président de la République ait tenté, durant tout le week-end, d’affaiblir la position de la France par des déclarations irresponsables dans les médias.
Aujourd’hui, cette crise doit également nous conduire à nous interroger, dans les mois et les années à venir, sur la construction européenne. L’Europe doit retrouver le bon chemin, celui d’une Europe plus démocratique, plus solidaire. La France a un rôle primordial à tenir pour redonner du sens au projet de l’Union européenne.