Après plus de 20 ans de négociations, grâce à la mobilisation citoyenne et au travail de long terme de nombreuses ONG, 195 pays ont conclu un accord à Paris affirmant un objectif commun : limiter l’élévation moyenne de la température sous les 2°c d’ici la fin du siècle, tout en poursuivant les efforts pour atteindre 1,5°c.
Il s’agit du premier accord universel sur le climat. Ainsi, pour la première fois, l’ensemble des pays de la planète s’engagent pour garantir un monde viable pour toutes et tous. L’accord de Paris met en place une actualisation tous les 5 ans des contributions nationales qui ne pourra être que plus ambitieuse, il prévoit un bilan collectif des progrès effectués, il accorde aux plus vulnérables et aux pays en développement les moyens d’agir avec une aide de 100 milliards de dollars par an pour appuyer les politiques climatiques des pays du Sud, à partir de 2020.
Cet accord universel était l’étape indispensable pour passer à l’action. Il faut à présent que les citoyens, les collectivités, les entreprises, les associations, rendent ce mouvement irréversible, grâce à la partie opérationnelle de l’accord : l’agenda des solutions.
Nous pouvons être fiers de l’action de la diplomatie française. La France a très largement œuvré au succès de la Conférence de Paris sur le climat. C’est une source d’espoir et de responsabilité pour les générations futures.