Dans le prolongement des travaux engagés à l’Assemblée nationale, je me suis rendue, à l’invitation de son directeur, à l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail.
Cet organisme national est un des acteurs majeurs de la prévention des risques professionnels. Avec près de 600 salariés, l’essentiel des équipes de recherche est basé en Lorraine à Vandoeuvre.
L’INRS apporte son concours à la CNAM, aux Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT), aux Caisses Générales de Sécurité Sociale (CGSS) et à tout organisme en charge de la prévention des risques professionnels.
Tout au long de cet après-midi, j’ai pu avoir des échanges passionnants et passionnés avec ces chercheurs et les différents personnels de l’Institut.
Nous avons ainsi évoqué les sujets de recherche sur lesquels travaillent les équipes : les risques psychosociaux comme le burn-out, les risques environnementaux avec les perturbateurs endocriniens, les nano-matériaux ou encore le bruit. L’excellence du travail de ces chercheurs est devenue un enjeu majeur des politiques publiques de prévention, en phase avec les réalités vécues au quotidien par les salariés.
Aujourd’hui, j’ai acquis la conviction que cette recherche publique, indépendante et objective, doit davantage aider à guider l’action publique, pour servir l’intérêt général.
Il nous faut l’encourager et la soutenir plus fortement.